Il est possible de faire un don via un virement sur notre compte bancaire:
IBAN : BE28 7323 3319 1920 - BIC : CREGBEBB
Louvain Coopération, Avenue du Grand Cortil 15a, 1348 Louvain-la-Neuve
Pour toute question : info@louvaincooperation.org ou 010/390.307
SOUTENEZ LES FAMILLES DU SUD
Découvrez les témoignages de bénéficiaires de nos programmes à travers le monde

Martine (UCLouvain 1+1)
« Un jour, des hommes armés sont venus chez moi et ont tué mon mari et 7 de mes enfants. Seule la plus jeune a été sauvée. Depuis, nous vivons avec… +

Martine (UCLouvain 1+1)
« J’ai rencontré des médecins et j’ai raconté mon histoire»
« Un jour, des hommes armés sont venus chez moi et ont tué mon mari et 7 de mes enfants. Seule la plus jeune a été sauvée. Depuis, nous vivons avec ma fille dans un camp à Mugeri.
Le temps a passé, mais je n’arrivais pas à oublier. Je ne dormais plus, je n’avais plus faim, j’étais tout le temps triste…
Voyant que j’allais très mal, ma fille m’a emmenée au Centre de santé de Mugeri. Là, j’ai rencontré des médecins et j’ai raconté mon histoire. Je participe à des groupes de parole avec d’autres personnes qui ont perdu des membres de leur famille. Petit à petit, je me sens un peu mieux.
Je peux dormir un peu la nuit et je cultive mon petit jardin durant la journée. »
Moïse
« Je vivais dans ma famille, j’étais à l’école en sixième primaire. Arrivé à la fin de l’année, j’ai demandé à mes parents de l’argent pour passer l’… +
Moïse
« Un jour, je suis parti pour trouver de l’argent. J’ai vécu plusieurs mois dans la rue»
« Je vivais dans ma famille, j’étais à l’école en sixième primaire. Arrivé à la fin de l’année, j’ai demandé à mes parents de l’argent pour passer l’examen sélectif pour accéder aux études secondaires. J’ai demandé plusieurs fois, mais ils ne me le donnaient jamais car l’argent manquait.
Ma mère me promettait toujours que j’allais étudier, mais ça n’arrivait jamais. Un jour, je suis parti pour trouver de l’argent. J’ai vécu plusieurs mois dans la rue. La journée, je ramassais du fer pour le vendre et avoir un peu d’argent et le soir je dormais dehors. C’était très difficile.
Je ne trouvais pas à manger. Je ne savais pas quoi faire. Des enfants m’ont parlé d’un centre où je pouvais manger. J’y suis allé un peu. C’est vrai qu’ils me donnaient à manger là-bas, mais je n’étudiais toujours pas. Et, moi c’était les études que je cherchais !
Un ami m’a parlé d’un centre pas loin, appelé Don Bosco (partenaire de Louvain Coopération à Bukavu). J’y suis allé et ils m’ont que je pouvais y rester, manger, dormir et étudier. Je suis retourné à l’école depuis septembre. Je dis merci ! »

DR M.Ramakavelo
Le Dr Mandavololona Ramakavelo, gynécologue et obstétricienne, met son talent et ses connaissances au service de l’hôpital de Belo. « Je pense que… +

DR M.Ramakavelo
« Cet hôpital me permet d’espérer »
Le Dr Mandavololona Ramakavelo, gynécologue et obstétricienne, met son talent et ses connaissances au service de l’hôpital de Belo. « Je pense que cette structure représente une grande aide pour la population. C’est très important qu’il y ait un centre de santé ici car, avant, l’hôpital le plus proche qui pratique de la chirurgie se trouvait à Morondave, soit à plus de 100 kilomètres par des routes en très mauvais état. C’était donc très difficile de le rejoindre pour des personnes nécessitant une intervention d’urgence. Aussi, d’un point de vue économique, l’hôpital de Belo est devenu très important pour la région… »
Chaque jour, cette doctoresse fait l’impossible pour venir en aide aux futures mamans qui mettent leur vie entre ses mains. « Les cas les plus fréquents sont les césariennes, les échecs d’accouchement par voie basse pour lesquels on est obligé de réaliser une intervention chirurgicale d’urgence. Viennent ensuite les appendicectomies. Mais nous réalisons également de nombreuses autres interventions chirurgicales. Actuellement, une des plus grandes difficultés pour les patients comme pour les soignants est l’éloignement de certains villages par rapport à l’hôpital. Lorsque des patients qui viennent de loin arrivent ici, ce sont toujours des cas très graves autour desquels il faut mettre en place toute une réanimation, plusieurs interventions. C’est très difficile pour nous et pour les patients. »
Si la construction de l’hôpital de Belo a énormément avancé ces dernières années, il est aujourd’hui victime de son succès et, comme l’explique la gynécologue, certains besoins importants se font sentir. « C’est le personnel surtout qui manque. Aujourd’hui, on a beaucoup d’activités et nous manquons donc de soignants, mais aussi de chambres pour accueillir les patients. En ce qui concerne la chirurgie, le matériel fait également défaut. Nous avons besoin de plus d’instruments pour le bloc opératoire pour réaliser de plus nombreuses interventions. Petit à petit, les choses évoluent. Même si l’état de la santé à Madagascar reste difficile, les initiatives comme l’hôpital de Belo me permettent d’espérer… »

Agnès
Je m’appelle Agnès, j’ai 47 ans et je vis avec mes enfants dans la commune de Boukombé, au nord du Bénin. Avec les femmes de mon association, nous… +

Agnès
« Nous transformons le fonio! »
Je m’appelle Agnès, j’ai 47 ans et je vis avec mes enfants dans la commune de Boukombé, au nord du Bénin. Avec les femmes de mon association, nous transformons le fonio, une céréale cultivée dans la région, en semoule, farine, bouillie... afin de la vendre. Grâce aux revenus de cette activité, mes enfants vont à l’école, et je peux régler les dépenses médicales en cas de besoin.
Le fonio est indispensable non seulement pour nos associations de femmes, mais surtout parce qu’il nourrit de très nombreuses personnes. Récoltée tôt dans la saison, cette céréale permet aux familles de survivre entre deux moissons. Très nutritive, elle apporte notamment aux jeunes mères les forces dont elles ont besoin pour nourrir leur enfant. Nous avons aussi compris ces dernières années que le fonio pousse bien malgré les changements climatiques et le manque de pluie, lorsque d’autres cultures en souffrent beaucoup.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de produire plus de fonio ! Depuis un an, Louvain Coopération nous aide dans la production, la transformation et la vente de cette céréale si importante. Chaque jour, ce sont des familles entières, des familles comme la mienne, qui sont protégées de la faim et de la pauvreté grâce au fonio.
EN 2018 VOS DONS NOUS ONT PERMIS DE :
- Au Bénin, 1.525 bénéficiaires (dont 46% de femmes) ont été appuyés par les services du Guichet d’Economie Locale Sud Bénin.
- Au Togo, dans la Région des Savanes, on constate un taux de 1,5‰ de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans couverts par les mutuelles de santé appuyées par Louvain Coopération, au lieu 28‰ dans l’ensemble de la région.
- Au Burundi, 169 ménages ont été reconnus par l’office de contrôle et de certification des semences.
- En République démocratique du Congo, 303 enfants des rues ont été réinsérés en famille et 134 enfants ont introduit un cycle de scolarisation du primaire ou du secondaire.
- À Madagascar, 76 adultes dont 35 femmes ont appris à lire, écrire et compter. Ils ont formé une association.
- En Bolivie, 488 soignants et 3101 personnes de la communauté éducative ont été formés à la prévention du diabète et de l’hypertension.
- Au Cambodge, 527 nouveaux patients atteints de troubles mentaux ont été traités en 2018.